Social media use, perceptions of decision-making power, and public relations roles
Diga, Marichris et Tom Kelleher. 2009. « Social media use, perceptions of decision-making power, and public relations roles ». Public Relations Review. Vol. 35, p. 440-442.
Résumé des auteurs
Public relations practitioners in this study who were more frequent users of social network sites and social media tools reported perceptions of their own structural, expert and prestige power. Forty of 115 members of a PRSA chapter responded to the survey request. In terms of day-to-day practice, the sample matched national samples of practitioners, with manager and technician questionnaire items loading on the exact same factors as in prior studies. However, those enacting predominantly manager roles did not differ significantly from those enacting predominately technician roles in social media use. This study points to the need for future research to examine more closely the use of social media in the daily roles of public relations practitioners.
Fiche de lecture réalisée par Catherine Jauvin
Mots-clés
Relations publiques, Médias sociaux, Rôles des relations publiques, Réseaux sociaux, Pouvoir décisionnel
Keywords
Public relations, Social media, Public relation roles, Decision-making power, Social networks sited
Mise en contexte
Dans cette étude, les professionnels en relations publiques mentionnent que l’utilisation des médias sociaux augmente la perception qu’ils ont de leurs pouvoirs structurel, professionnel et de prestige. Cet article démontre que des recherches plus poussées sur l’utilisation des médias sociaux sur une base quotidienne par les professionnels en relations publiques s’imposent. Ces médias étant en émergence, le domaine évolue en fonction de l’utilisation de ces derniers.
Revue de littérature et cadre théorique
Les auteurs se réfèrent aux quatre types de pouvoirs décisionnels définis par Finkelstein (1992), soit le pouvoir structurel (structural power), le pouvoir de propriété (ownership power), le pouvoir professionnel (expert power) et le pouvoir de prestige (prestige power). Leurs théories se basent sur les recherches de plusieurs auteurs (Porter, Trammel, Chung, Kim, Thomsen, Sallot, etc.) concernant l’utilisation du web par les professionnels en relations publiques, et la définition des rôles de technicien et de gestionnaire. La question de recherche s’appuie sur les hypothèses suivantes :
- Les professionnels en relations publiques qui utilisent les médias sociaux plus fréquemment percevront qu’ils ont un plus grand pouvoir structurel, professionnel et de prestige au sein de leur organisation que les professionnels qui n’utilisent pas ou peu les réseaux sociaux.
- Les professionnels en relations publiques à la tête de leur propre organisation utilisent davantage les médias sociaux que les professionnels qui ne sont pas à leur compte.
Question de recherche : Quel type de professionnel (technicien ou gestionnaire) utilise davantage les réseaux sociaux ?
Métholodogie
La méthodologie utilisée consiste en un sondage de type SurveyMonkey envoyé à 115 membres de la Public Relations Society of America (PRSA) à Hawaii, via courriel, en janvier et en février 2009. Le sondage était divisé en quatre sections : des questions sur l’utilisation moyenne quotidienne des réseaux sociaux, sur le pouvoir organisationnel, sur le rôle de technicien ou de gestionnaire et sur des notions sociodémographiques. Un total de 40 participants ont répondu au sondage (30 femmes et 10 hommes) dont la moyenne d’âge est de 37,15 ans.
Résultats
Les professionnels en relations publiques qui utilisent fréquemment les médias sociaux perçoivent qu’ils ont un plus grand pouvoir structurel, un plus grand pouvoir professionnel et un plus grand pouvoir de prestige au sein de leur organisation.
Seulement trois répondants étaient à la tête de leur organisation et aucun n’a répondu que l’utilisation des réseaux sociaux leur a donné le pouvoir de « posséder » leur propre entreprise.
Il n’y avait pas de relation évidente entre le rôle du professionnel (gestionnaire ou technicien) et la fréquence d’utilisation des réseaux sociaux.
Discussion et pistes de réflexion
Les résultats les plus significatifs sont sur le plan de la perception du pouvoir de prestige qu’ont les professionnels en relations publiques lorsqu’ils utilisent les réseaux sociaux. Ces derniers considèrent leur prestige rehaussé lorsqu’ils ont des personnalités influentes comme « amis » ou « suiveurs » sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Pour les professionnels, s’investir dans des relations à travers des réseaux sociaux est un bon moyen de se constituer un capital social qui peut alors rehausser leur statut ou leur prestige au sein de leur organisation.
Les résultats indiquent donc qu’il y a une relation évidente entre l’utilisation des médias sociaux et le pouvoir des professionnels en relations publiques. L’observation des rôles des professionnels doit désormais inclure l’utilisation des médias sociaux comme outil indispensable de la profession.