Observatoire des médias sociaux en relations publiques

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Blogue et relations publiques : les règles d’or

Posted on: octobre 9th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Vous êtes donc un professionnel des relations publiques à votre compte, ou encore au sein d’une organisation, et vous êtes sur le point de lancer un blogue. Que ce soit pour faire valoir vos compétences ou pour positionner votre entreprise par rapport à ses publics, le blogue est un outil des relations publiques qui présente de nombreux avantages.

Interactif, le blogue offre toutefois plus d’espace que la plupart des médias sociaux et laisse plus de place au développement des idées. Il s’intègre bien dans une stratégie de médias sociaux en privilégiant la création de contenus originaux et s’adresse principalement aux influenceurs de votre secteur d’activité. Il permet même d’offrir un espace de discussion et d’interaction pouvait être sujet à modération.

Il y a cependant certaines choses à prendre en considération avant de vous lancer dans l’aventure.

Un blogue, ça se planifie

Le blogue est un outil et non une fin en soi. Sa forme, ses contenus et son contexte de diffusion doivent faire l’objet d’une réflexion soigneuse. Le lancement d’un blogue n’est pas étranger à l’élaboration d’une stratégie de médias sociaux. Nous vous invitons à jeter un oeil au Processus d’intégration dans les médias sociaux en dix étapes de la section Outils de notre site Web. Vous vous rendrez compte que plusieurs éléments s’appliquent pour le blogue.

Il est notamment essentiel de faire une veille de votre secteur d’activité avant de lancer votre blogue et de maintenir cette veille. La sélection des publics sera également la clé de voûte de votre stratégie, car c’est à vos publics principaux que vous vous adresserez en rédigeant. Vous devriez sérieusement envisager aussi la production d’une politique d’usage, d’un schéma de gestion des commentaires et d’une nétiquette pour éliminer toute ambiguïté et éviter les crises.

C’est un marathon, pas un sprint

C’est vrai pour tous les médias sociaux, mais ça l’est encore plus pour le blogue: les internautes vont s’attendre à une certaine régularité. Afin de développer la relation avec vos publics, vous devez faire marque d’une implication continue et régulière. Même si le calendrier de diffusion peut varier légèrement, vous devez absolument éviter d’avoir des périodes silencieuses – sauf si celles-ci sont justifiées par la nature de votre organisation, par exemple un commerce saisonnier qui fermerait ses portes en hiver.

Une communication bidirectionnelle

Si vous avez fait le choix de permettre aux internautes de réagir sur votre blogue, restez à l’écoute! Vous pouvez toujours utiliser le blogue pour pousser du contenu et ne pas écouter ce que vos publics en disent. Mais ce serait passer à côté d’une belle occasion de vous investir envers vos publics – et les encourager à s’impliquer par rapport à vous.

C’est aussi vrai pour les médias sociaux. Le blogue est un espace de production de contenu. Votre objectif sera probablement que ces contenus aillent un certain écho et soient partagés dans les médias sociaux. Ne négligez pas cet espace de discussion. Restez à l’écoute, réagissez au besoin.

La discussion en ligne demande beaucoup de gestion mais plusieurs outils sont là pour vous aider. Une fois de plus, la nétiquette et le schéma de gestion des commentaires seront vos deux meilleurs amis pour y arriver.

Amusez-vous!

C’est la règle d’or. Ce n’est pas tous les blogues qui peuvent se permettre d’adopter un ton léger et ludique; dans plusieurs cas on recherchera le ton le plus formel possible. Dans d’autres, on optera plutôt pour un ton complètement déjantéet irrévérencieux. La plupart des blogues se situent quelque part entre les deux. Quel que soit votre choix par rapport àl’attitude, il est capital que vous preniez un certain plaisir àproduire les contenus de votre blogue. C’est ce qui les rendra agréables àlire pour vos publics. et les rendra authentiques Personne n’est obligé de lire un blogue. Si le vôtre est ennuyeux comme la pluie, votre succès sera assez mitigé.

Avez-vous des conseils pour vos collègues blogueurs? Une liste de choses àfaire et ne pas faire? N’hésitez pas à nous laisser un commentaire plus bas et à nous rejoindre sur Twitter!

Les médias sociaux au Québec – Rappel des données NETendances 2014

Posted on: octobre 7th, 2014 by omsrp No Comments

Par Julia Gaudreault-Perron, chargée de projet au CEFRIO

Les données les plus récentes du CEFRIO sur les médias sociaux au Québec ont été dévoilées en juin dernier. Peut-être vous sont-elles passées sous le nez à l’approche des vacances estivales ? Voici un rappel des faits saillants du premier volet de l’enquête NETendances 2014  : Les médias sociaux au coeur du quotidien des Québécois.

Les résultats complets incluant des données sociodémographiques détaillées sur l’utilisation des réseaux sociaux sont disponibles en ligne sur le site du CEFRIO : http://cefr.io/ms14. Le 24 septembre dernier, le CEFRIO dévoilait également de nouvelles données de son enquête NETendances sur le divertissement en ligne au Québec. Consultez les résultats complets sur le divertissement en ligne :  http://cefr.io/vol5no3

Le prochain fascicule NETendances sera publié en octobre et aura pour thème les modes de communication au Québec. On y trouvera des données sur les outils privilégiés par les Québécois pour communiquer avec leurs proches ainsi qu’avec différentes organisations (téléphone fixe ou mobile, messagerie texte, clavardage, médias sociaux et autres). On y traitera aussi des différents profils de communication, notamment selon l’âge.

Retour sur le Bledcom 2014 et suite des événements à Bruxelles en octobre

Posted on: septembre 30th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Cette année encore, les travaux de l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques (OMSRP) ont fait bonne figure au BledCom. Ce symposium de relations publiques se tient annuellement en Slovénie.

L’édition 2014 était en juillet dernier, et une fois encore, la directrice de l’OMSRP, Mme Francine Charest, était de la partie pour présenter ses travaux sur les pratiques des professionnels en relations publiques notamment les gestionnaires des médias sociaux. Elle présentait une première partie d’une étude portant sur la perception des caractéristiques de l’influence des gestionnaires des médias sociaux sur les publics : Qui a de l’influence, comment, pourquoi? Cette première partie analysait le point de vue des gestionnaires. La deuxième partie, soit une analyse comparative de cette perception de l’influence avec celui des publics récepteurs, sera présentée en octobre à Bruxelles.

De façon plus concrète, il s’agit d’examiner s’il existe un écart entre les usages prévus des médias sociaux  et la façon dont les gens s’en servent, mais surtout comment cet écart est perçu dans la pratique des relations publiques par les différentes parties impliquées. C’est donc une recherche qui nécessite beaucoup d’enquête auprès des professionnels du milieu et auprès  des internautes, afin de sonder leur perception d’un phénomène dont ils ne sont pas toujours conscients.

Tout à fait à sa place dans un symposium d’avant-garde comme le BledCom. Vous aurez l’occasion de lire (et peut-être d’entendre!) davantage à ce sujet, notamment à Bruxelles, les 8 et 9 octobre prochain. Pour vous assurer de ne rien manquer, n’oubliez pas de nous suivre sur Twitter!

Les 5 commandements médias sociaux de l’étudiant en relations publiques

Posted on: septembre 24th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

On peut s’attendre à une présence soignée et sans reproches de la part d’un professionnel en relations publiques et en communication. À l’opposé, on peut appréhender une approche plus hésitante et moins soignée sur les médias sociaux de la part d’un étudiant.

À l’intersection de ces deux univers gravitent les étudiants qui se destinent à une carrière dans le monde de la communication. Comment gérer sa présence en ligne lorsqu’on étudie les relations publiques?

1. Les mêmes règles s’appliquent…

Vous les connaissez. Faites attention àce qui se retrouve en ligne. Configurez plusieurs niveaux de confidentialité. Faites attention àla diffusion publique. Assumez que ce qui se trouve sur Internet y reste pour toujours.

Bref, les mêmes règles que pour tout le monde.

2. Oser le public…

On conseille à monsieur et madame tout le monde de bien cacher leurs interventions publiques. Par contre, on peut espérer une approche plus nuancée de la part d’un futur professionnel.

Un profil Facebook complètement restreint laisse beaucoup de place àl’imagination. Un employeur ou client potentiel ne peut alors se faire une idée qu’avec les quelques contenus sur lesquels il aura réussi à mettre la main. Mieux vaut donc lui faciliter la vie et bien définir les contenus àrendre public. Il s’agit de sélectionner ceux qui mettent en valeur les implications étudiantes, les projets pertinents et l’expertise développée dans le cadre de sa formation. Aucune bonne raison de cacher ça!

3. Interpeller les gens du milieu

Il ne s’agit pas d’envoyer des Snapchats à ses profs. Mais, lorsque vous assistez à une conférence en classe, que vous assistez à un colloque ou simplement que vous consultez les travaux d’une personnalité présente sur Twitter, il n’y a pas de mal à interpeller ces gens ou simplement d’en faire la mention dans vos publications. Cela vous assure une présence sur le radar des professionnels et des influenceurs concernés par cette sphère.

4. Compléter avec une présence en personne

Quelle que soit votre attitude dans les médias sociaux, votre présence sera beaucoup plus remarquée et appréciée si vous prenez la peine de vous déplacer dans quelques événements du milieu. D’ailleurs, les associations professionnelles offrent souvent des tarifs d’adhésion très avantageux pour les étudiants. Essayez de vous mêler aux événements de réseautage fréquentés par vos contacts virtuels. Les gens feront rapidement le lien, et vous ferez partie de la bande bien avant votre diplomation!

5. Pas besoin d’être parfait!

Dans tous les cas, personne ne blâmera un étudiant dans la vingtaine de ne pas avoir comme photo de profil une photo professionnelle en habit formel. Le statut d’étudiant invite à une certaine tolérance et autorise une certaine liberté…tant que les règles de base sont respectées.

Une semaine avant le Bledcom!

Posted on: juin 27th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Il ne reste qu’une semaine avant l’édition 2014 du BledCom, le prestigieux symposium de relations publiques se déroulant annuellement au Lac Bled en Slovénie! Encore une fois, les travaux de l’Observatoire y rayonnent!

Cette année encore, Mme Francine Charest, directrice de l’OMSRP, est au programme et présentera une conférence portant sur la perception des relations entre les professionels de relations publiques et leurs publics dans les médias sociaux.

L’année dernière, Mme Charest a également pris part à l’événement. Son article Stakes of the E-reputation for Public Relations Professionals peut être trouvé parmi les publications du symposium.

Bon symposium à tous les participants!

 


 

Ceci est le dernier billet de blogue de l’OMSRP pour l’année 2013-2014. Nous espérons que vous avez pris autant de plaisir à nous lire que nous à vous écrire. Ne nous oubliez pas pour autant, car nous serons de retour en septembre!

Bonne période estivale!

3 façons de tirer profit de partenariats de visibilité grâce aux médias sociaux

Posted on: juin 10th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Les accords de visibilité, qu’on appelle aussi commandites, font partie des réalités professionnelles des secteurs des relations publiques et du marketing depuis déjà fort longtemps. Que ce soit pour obtenir de l’exposition, construire sa personnalité en s’associant à des causes et des évènements ou encore simplement pour s’impliquer en tant que citoyen corporatif dans son milieu, les organisations déploient régulièrement des sommes considérables pour appuyer diverses initiatives. Parmi les domaines où les commandites sont les plus abondantes (et les plus nécessaires), on pense immédiatement au sport et à la culture.

Si certains ont pu s’inquiéter que l’avènement des médias sociaux pourrait amener une diminution des sommes déployées en visibilité, force est d’admettre que ceux-ci ont plutôt ouvert la porte à de nouvelles utilisations de la commandite. En voici quelques exemples.

 

1. En entretenant des liens soutenus avec les publics touchés

Les évènements culturels et sportifs sont tapissés de logos et de mentions d’honneur. Les stades et les amphithéâtres sont baptisés au nom de généreuses entreprises. Mais rien de tout ça ne garantit que les participants vont vraiment se sentir impliqués vis-à-vis de l’entreprise.

Sauf si celle-ci s’implique vis-à-vis des participants.

Les médias sociaux rendent cette pratique possible. Les commanditaires peuvent maintenant s’impliquer en commentant l’évènement et en discutant avec les autres utilisateurs, créant de nouvelles relations là où il n’y avait auparavant que du silence.

 

2. En bénéficiant de nouveaux ambassadeurs

Le président d’une entreprise publie sur Instagram un égo-portrait en compagnie de la tête d’affiche d’un festival de musique. Un sportif populaire publie sur son fil Twitter la photographie de sa nouvelle paire d’espadrilles. Les employés d’une compagnie locale tourne un vidéo dans lequel ils offrent de nouvelles installations sportives aux élèves d’une école primaire dans un quartier défavorisé.

Certains critiquerons cette pratique en la considérant opportuniste. Mais ce phénomène est totalement naturel. La relation créée entre l’organisation et les bénéficiaires de la commandite est bien réelle, et il est normal que celle-ci transparaisse à travers la présence en ligne de ces nouveaux ambassadeurs.

 

3. En diversifiant les supports de visibilité

Traditionnellement, les ententes de visibilité donnaient droit à un logo sur une affiche, dans un dépliant et à une mention dans un discours. Dans le cas des très grosses commandites, on peut voir des scènes ou même des évènements entiers prendre le nom de l’organisation.

La force des réseaux personnels des utilisateurs des médias sociaux et l’importance de la visibilité des organismes commandités multiplient les opportunités de visibilité. Les différentes plateformes utilisées par les organismes peuvent être autant de canaux de diffusion, que ce soit par la diffusion de messages ou d’images sur Twitter, Facebook, Instagram ou autres.

 

Ce ne sont là que trois exemples; nous n’avons pas encore imaginé toutes les possibilités offertes par les médias sociaux. En connaissez-vous d’autres? N’hésitez pas à nous en faire part!

L’Observatoire dans le Lien Multimédia

Posted on: mai 13th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Le webzine Lien multimédia a publié le 5 mai dernier un texte sur les récents travaux de l’Observatoire.

Comme le texte est réservé aux abonnés, vous en trouverez ci-dessous une transcription:

Les gestionnaires de médias sociaux ont-ils une influence?

[05-05-2014 07:00 - par Sophie Bernard] L’Observatoire des médias sociaux en relations publiques (OMSRP) s’est penché récemment sur l’influence des gestionnaires de médias sociaux dans leurs pratiques professionnelles. L’étude exploratoire visait à cerner les caractéristiques de l’e-influence des gestionnaires de médias sociaux dans leurs pratiques professionnelles. Les objectifs s’avéraient de décrire les pratiques professionnelles des gestionnaires des médias sociaux et de valider des indicateurs de l’e-influence recensée dans la littérature. Francine Charest, responsable de l’étude, a présenté les résultats lors du Web à Québec 2014.

Lors d’entretiens semi-dirigés, les chercheurs se sont penchés sur le profil sociodémographique du gestionnaire, les objectifs de l’organisation de leur présence dans les médias sociaux et les caractéristiques de l’e-influence dans les médias sociaux. Dix-neuf participants, 12 d’organismes privés et 7 publiques, dont 13 de Québec et 6 de Montréal, ont participé à la recherche. La taille des entreprises variait de 3 employés à plus de 5 000.

« Un des premiers objectifs des organismes dans leur activité sur les médias sociaux s’avère de diffuser de l’information, alors que faire de la veille, écouter et assurer une présence arrivent en dernier explique Francine Charest. Développer une présence numérique apparaît beaucoup plus important pour les entreprises publiques que pour le privé. Par contre, le développement du marché n’est pas fort pour le public et très fort pour le privé. La planification est très importante. Il faut d’abord développer un bon plan, puis intégrer les médias sociaux. On note aussi l’importance accordée à la diffusion et à la veille. »

La conversation, la recherche et la collecte de données, le partage et la collaboration sont autant d’éléments qui ont émergé lors de la recherche de l’OMSRP. « La profession de gestionnaire de médias sociaux est encore très jeune, mais elle s’est rapidement professionnalisée, poursuit la chercheure. Il faut d’abord de bons mentors, des stratèges, puis ensuite les jeunes arrivent avec les outils, mais pas nécessairement avec la stratégie. »

La culture des médias sociaux semble bien implantée dans les organisations privées. Par contre, elle s’avère plus polarisée dans les organisations publiques. L’équipe de l’observatoire a pu, également, dresser une liste des critères d’influence. En tête, arrive la personnalité du gestionnaire et du fond des contenus, suivis de l’omniprésence et de la création d’une communauté d’intérêts et de contenus. L’influence des gestionnaires a été démontrée, mais il demeure difficile d’évaluer l’influence des organisations représentées dans leurs communautés. Par ailleurs, lorsque les médias sociaux s’inscrivent dans une approche intégrée de l’offre de service et que les gestionnaires comptent sur l’appui d’individus de haut niveau hiérarchique, l’animation des plateformes est plus aisée.

8 façons de penser pour mieux utiliser Pinterest en RP

Posted on: avril 29th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

La semaine dernière, nous vous avons présenté quelques raisons d’intégrer Pinterest dans votre stratégie de médias sociaux. Voici quelques trucs et astuces pour tirer le maximum de votre utilisation de cette plateforme.

 

1. Pensez visuel

La plateforme Pinterest est une des plus visuelle du Web 2.0. La règle d’or de cette plateforme: chaque contenu doit être accompagné de son image et chaque image doit être associée à un seul contenu. Cette image devra être attirante car c’est par l’image que vous vous démarquerez.

 

2. Pensez social

Ne publiez pas uniquement vos propres contenus sur vos tableaux. Prévoyez de l’espace pour partager du contenu connexe à votre niche. Les utilisateurs font des recherches par contenu et par intérêt. Vous obtiendrez plus rapidement leur attention si vos contenus ne sont pas centrés que sur vous-même.

 

3. Pensez vidéo

Visuel ne veut pas seulement dire image. Pinterest est une fantastique opportunité de promotion pour votre chaîne YouTube et pour les vidéos sur votre site Web.

 

4. Pensez inclusif

N’hésitez pas à épingler tous vos contenus: produits dans la boutique en ligne, articles de blogue, photos d’événement, etc. Pratiquement tout le contenu des autres plateformes peut être épinglé et référencé sur Pinterest. Faites-en un catalogue de vos contenus. Évidemment, accompagnez tous vos contenus hors-Pinterest d’un bouton “Pin it” pour faciliter la vie des internautes qui voudront diffuser vos contenus!

 

5. Pensez relations publiques

Même si vous utilisez Pinterest davantage comme un outil de marketing, soyez certains que vos clients ne voudront pas vous suivre sur Pinterest s’ils ont l’impression de regarder de la publicité-réclame. Mettez en évidence les points forts des relations entre votre organisation et ses publics, les réalisations dont vous êtes fiers et tout ce qui peut confirmer la personnalité de votre organisation. Engagez-vous auprès de vos publics, ne tentez pas seulement de leur vendre quelque chose.

 

6. Pensez storytelling

Profitez de cette plateforme pour leur raconter des histoires: des histoires à succès, des témoignages de service client, la vie dans les coulisses de votre organisation, etc. La dimension visuelle et la dimension sociale rendent le storytelling vivant. Profitez de cette belle opportunité.

 

7. Pensez durable

Un des avantages majeurs de Pinterest est que les liens restent attachés aux contenus et ce peu importe le nombre de fois que ceux-ci sont partagés. Les contenus Pinterest peuvent rester épinglés dans les babillards des utilisateurs pendant des années. Soyez donc prudents avec les liens: si vous révisez l’architecture de votre site Web ou si vous revoyez votre stratégie de médias sociaux, assurez-vous toutefois que tous vos liens anciennement publiés soient toujours fonctionnels ou redirigés. Chaque clic qui produit une “erreur 404″ est une opportunité manquée pour l’organisation.

 

8. Pensez recherche

Même si votre visuel est éloquent, soyez plus loquace que nécessaire au moment d’écrire les descriptions. Votre contenu sera indexé en fonction du texte, pas de l’image. Soyez éloquents et gardez aussi toujours en tête l’utilisateur qui aurait envie de trouver votre contenu et ce qu’il est susceptible de taper dans la boîte de recherche.

 

Et vous? Avez-vous des trucs à nous partager? Ne vous gênez pas pour utiliser la boîte de commentaires ci-dessous ou bien de nous en faire part sur Twitter @omsrp !

4 raisons d’utiliser Pinterest en RP

Posted on: avril 22nd, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Il vient un moment dans la vie de tout professionnel des relations publiques où un patron, un client ou un collègue se fait souffler une idée “extraordinaire” par un cousin ou un partenaire de golf. Ça peut impliquer d’acquérir une nouvelle technologie, de retenir de nouveaux services ou simplement d’adopter une nouvelle plateforme de médias sociaux.

Notre travail, lorsque confrontés à des conseils de terrain de golf, est de poser la question: “en avons-nous vraiment de besoin”? Car tous les conseils ne sont pas mauvais, loin de là.

Un conseil à la mode en 2014 se décline sur la base de cette affirmation: “Tu sais, tu devrais vraiment adopter Pinterest pour ton entreprise.”

Passons donc à la question qui tue: pourquoi utiliser Pinterest en relations publiques?

Raison #1 : pour ajouter du visuel

Les médias sociaux carburent au visuel et si vous ne vous en servez pas déjà beaucoup sur Facebook, Twitter ou toute autre plateforme, vous devriez sérieusement revoir votre stratégie pour y inclure un peu de “eye-candy”. Les résultats d’une approche plus visuelle ne sont plus à démontrer: c’est la façon la plus efficace d’attirer l’attention et de se démarquer.

Pinterest s’inscrit en mille dans cette philosophie puisque l’interface du média est entièrement basée sur l’aspect visuel. C’est la première question à vous poser si vous hésitez à intégrer Pinterest dans votre stratégie. Est-ce que votre contenu sera bien mis en valeur dans un environnement où une image vaut bien plus que mille mots? Si vous vendez des produits physiques ou faites la promotion d’artistes ou d’événements culturels, la question ne se pose même pas. Si vous représentez un cabinet de notaires, quelques réserves seraient justifiées.

 

Raison #2 : pour augmenter votre traffic

En plus d’être très orienté visuel, Pinterest est très orienté partage. Les utilisateurs sont invités à créer des babillards dans lesquels ils épinglent du contenu qu’ils jugent intéressant. “L’épingle” que vous créez en relation avec votre site Web, votre blogue ou vos autres plateformes de médias sociaux pointera toujours sur votre site et ce peu importe le nombre de repartages par lesquels elle aura passé. Il suffit qu’une de vos photos de mode, par exemple, soit remarquée pour qu’elle devienne virale, se retrouve dans les babillards de tous les fashionistas de la Terre, et ce, en incluant toujours un lien vers votre boutique en ligne. Bien utilisé, cet outil peut vous aider à augmenter significativement votre traffic. Mieux encore: à significativement augmenter votre traffic à l’intérieur de votre niche. Comment savoir s’il s’agit d’une bonne solution pour vous? La réponse ci-dessous.

 

Raison #3 : pour mieux rejoindre votre niche

Le nom “Pinterest” donne déjà tous les indices nécessaires pour comprendre la logique de ce média. “Pin” réfère à la notion d’épingles et de babillards dont nous avons déjà parlé plus haut. “Interest” renvoie à la notion d’intérêts. Sur Pinterest, on ne s’abonne pas à un utilisateur comme on le ferait sur Twitter. On s’abonne à un “tableau” ou “babillard” en particulier. Les réseaux se forment donc en fonction des intérêts. Lorsqu’un utilisateur tombe sur un contenu qui l’intéresse, il ira voir le tableau de l’utilisateur qui l’a épinglé pour pouvoir consulter d’autres contenus liés, découvrant ainsi d’autres tableaux relatifs au même sujet et ainsi d’autres contenus. La navigation dans Pinterest finit donc par s’orienter autour de niches et de sphères d’influence. Pour vous, il s’agit d’aller explorer un peu les contenus liés à votre secteur d’activité pour voir si votre niche est présente sur Pinterest. Si elle est présente et bien vivante, c’est peut-être qu’il est grand temps pour vous d’aller vous y faire connaître!

 

Raison #4 : parce que la communauté Pinterest est très engagée

Plusieurs études marketings sur les utilisateurs de Pinterest permettent de mieux circonscrire les publics qui peuvent y être rejoints. Nous vous laisserons faire cette partie de la recherche par vous-mêmes puisque ce sont des données qui évoluent rapidement et qui dépassent la portée de ce billet. En revanche, il suffit de mentionner que Pinterest est un média social très utilisé par des gens à l’aise avec l’univers virtuel et les codes du Web (contrairement à un média social “d’entrée” comme Facebook qui accueillera des gens moins habiles sur le Web), et qui ont un comportement de consommateur en ligne. Pinterest s’utilise aussi de manière plus exclusive que les autres médias: on ne peut pas consulter Pinterest comme on consulte Facebook ou Twitter en multi-tâches en faisant autre chose. Pinterest offre donc un bon potentiel d’appeler la communauté à l’action. Que ce soit pour inciter à l’achat, inviter au crowdsourcing, lancer des concours ou demander de la rétroaction, Pinterest est une bonne plateforme pour entretenir des relations bidirectionnelles à tendance symétriques et vous assurer d’être bien à l’écoute de vos publics.

 

Vous avez envie de vous lancer dans l’aventure Pinterest mais ne savez pas comment faire? Pas de soucis! C’est précisément ce à quoi notre prochain billet sera consacré. Ne le manquez pas!

Qu’est-ce que le professionnalisme dans les médias sociaux?

Posted on: avril 10th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval 1 Comment

Vous avez été nombreux à lire, aimer et partager notre texte sur les bonnes raisons de publier du contenu humoristique ou léger. C’est un volet important et parfois mal compris des relations publiques dans les médias sociaux.

En revanche, tout n’est pas que blagues et trompettes et en bout de ligne, le professionnalisme demeure un attribut essentiel du professionnel des relations publiques. Cet attribut intervient autant dans les médias sociaux que par les canaux traditionnels et il est important de ne pas oublier que la gestion des médias sociaux est une pratique professionnelle.

Le professionnalisme est une notion difficile à définir : de nombreux auteurs se sont aventurés à en proposer différentes définitions, toutes aussi variées les unes que les autres. Si la reconnaissance professionnelle est d’emblée un enjeu pour le secteur des relations publiques, on peut émettre l’hypothèse qu’il le soit encore plus pour les communicateurs dont le travail est de gérer les médias sociaux. On l’a bien vu lors de l’apparition de Mme Francine Charest et de M. François Grenon devant la Commission Ménard : les non-initiés croient encore que les médias sociaux sont un jouet.

 Le wiki Ethics in PR propose une définition en cinq « zones » de professionnalisme, cartographiés par C.E. VanZandt, professeur spécialisé dans le développement des ressources humaines. Ces cinq zones se recoupent un peu, mais se résument à un haut standard de compétence, le maintien de la bonne image de la profession, la volonté d’une personne à développer ses compétences et l’expertise de son domaine, la recherche d’une pratique professionnelle de qualité et finalement, la fierté face à ses accomplissements professionnels.

Entre les opinions des uns et des autres, les impératifs de plaire aux publics sur les médias sociaux et les enjeux de responsabilité sociale des entreprises, il est difficile d’être plus précis que cela quand il s’agit d’établir des standards professionnels « 2.0 ». La tâche en revient presque au professionnel lui-même, et c’est aux standards que l’individu se donne que l’on pourra mesurer la qualité de son travail.

Quelques commandements incontournables, néanmoins, pour finir.

Nous aimerions vous entendre! Professionnels de tous horizons, quels sont vos standards, quelles sont vos limites et surtout, de quoi êtes-vous fiers? Nous savons que vous aimez votre travail! La zone de commentaires est là pour ça, et évidemment nous attendons toujours vos pertinentes interventions sur notre fil Twitter!