Observatoire des médias sociaux en relations publiques

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Les nouveautés de Twitter (et ce qu’elles signifient pour votre organisation)

Posted on: novembre 18th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Twitter a pris tout le monde par surprise mercredi dernier en annonçant non seulement sa nouvelle stratégie d’entreprise, mais en laissant également miroiter les futures fonctionnalités du média social. En bref : partage de vidéos natives, nouvelles publicités, localisation, meilleurs messages privés, rattrapage des contenus manqués et création de contenu simplifiée.

Pour l’organisation qui utilise Twitter dans le cadre d’une stratégie de médias sociaux, une question s’impose : qu’est-ce que ça change?

Twitter pour tous
Si le CEFRIO révélait que sept adultes québécois sur dix utilisent les médias sociaux, Twitter ne semblait toutefois pas avoir la cote, arrivant bien loin derrière YouTube, Facebook, Google+ et LinkedIn avec la faveur d’un maigre 13% des internautes. Si Twitter semble être un choix tout indiqué pour rejoindre des influenceurs, des journalistes ou des personnalités publiques, il n’est toutefois pas encore le média social du grand public.

Twitter fait preuve d’une volonté manifeste d’attirer de nouveaux utilisateurs en aidant ceux-ci à démarrer. Il est clair que la compagnie derrière le petit oiseau bleu souhaite bien conquérir le grand public. L’ajout d’une fonctionnalité « while you were away » rend également le média plus accessible aux utilisateurs qui n’ont pas le temps de consulter leur fil d’actualité plusieurs fois par jour. 

Si Twitter réussit son pari, le portrait démographique du réseau pourrait radicalement changer en 2015. Ces changements pourraient offrir aux organisations de nouvelles façons de rejoindre leurs publics, mais peut-être aussi les forcer à changer la teneur de leurs messages. À suivre avec attention.

L’omniprésence de la vidéo
Twitter a graduellement pris le virage visuel, d’abord en permettant de partager des images et des vidéos directement dans votre fil. La prochaine innovation sur l’échéancier est la possibilité d’enregistrer, modifier et partager des vidéos directement dans Twitter, c’est-à-dire sans préalablement passer par un site d’hébergement de vidéos comme YouTube.

Pour une organisation qui ne souhaite pas prendre le temps et dégager les ressources nécessaires pour entretenir une chaîne YouTube, c’est une innovation très intéressante. De plus, cette particularité amène une notion de périssabilité aux vidéos : on pourra mettre en ligne une vidéo native sur Twitter lorsque la portée de cette vidéo sera limitée dans le temps. Cette fonctionnalité existait déjà sur d’autres plateformes, mais il sera intéressant de voir comment les utilisateurs de Twitter se l’approprieront.

Enfin le check-in!
Popularisé par les Foursquares et autres, adopté par Facebook il y a déjà un moment, Twitter aura enfin une fonctionnalité permettant de localiser les contenus à un endroit précis. Cette mise à jour sera un incontournable pour l’organisateur d’événements, le gestionnaire de commerce ou le relationniste de presse. Twitter deviendra la plate-forme idéale pour inviter des influenceurs à s’engager par rapport à l’organisation en participant à un événement et en faisant un check-in de sa position. On peut s’attendre à ce que cette nouveauté soit très rapidement adoptée par les organisations et soit rapidement reprise dans différentes promotions. 

Qu’avez-vous pensé des annonces de Twitter? Venez nous en gazouiller un mot @OMSRP!

Le storytelling: une question de personnage

Posted on: novembre 13th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Pour qu’un message ait les effets souhaités, il doit être consulté, compris et retenu. Les moyens technologiques et les mœurs changent, les objectifs de base, eux, demeurent les mêmes. Parmi les méthodes employées pour arriver àces fins, la technique du storytelling se démarque par sa popularitéet son efficacité. Cette technique de communication narrative permet d’ancrer les idées dans le concret et de faire appel àl’affectif du récepteur. Inutile de dire qu’il s’agit là d’un atout inestimable pour tisser des relations avec ses publics.

Tout cela est bien beau, mais comment fait-on du storytelling?

Le storytelling prend plusieurs formes. Il est facile de penser que le storytelling se limite aux longs textes ou à la vidéo. Rien n’est plus faux. On peut faire vivre son message dans un format aussi bref qu’un message de 140 caractères, ou dans une seule image.

Les éléments classiques de la narration s’appliquent également en communication. Une bonne histoire a besoin d’au moins un personnage. L’acteur a le double rôle d’être au centre de l’action et de servir de point de référence pour l’auditoire. Traditionnellement, le personnage poursuivra un but et doit surmonter des obstacles. Il va sans dire que certains de ces éléments peuvent être implicites. De manière générale, vous voudrez que vos publics s’identifient au personnage dans l’atteinte d’un but similaire, souvent en leur donnant le nécessaire pour surmonter l’obstacle.

Starbucks est une source inépuisable de bons exemples. Par ses campagnes de photos dans les médias sociaux, Starbucks met en scène des personnages souriants et heureux à travers diverses situations de la vie quotidienne. Ces photos mettent en scène le bonheur, la liberté et l’amitié(des buts) et tournent autour des produits Starbuck: l’ambiance de l’établissement et le café. En présentant Starbucks comme la clé pour atteindre cet état de bien-être, les internautes qui interagissent avec la compagnie dans les médias sociaux n’adhèrent plus uniquement à un produit et à un établissement, mais bien aux valeurs et aux idéaux mis en scène dans le processus narratif.

Un autre exemple extrêmement éloquent est la photographie publiée sur le fil Twitter du président américain Barack Obama au moment de sa réélection. Une simple photo montrant le président enlaçant son épouse, et le libellé« Four more years. »Cette photo vient proposer une conclusion de type happy ending à une campagne électorale difficile tout en entourant le président d’une atmosphère positive. Par ce message, le président remercie les électeurs de leur confiance, et à travers le personnage de Michelle Obama, étreint son peuple tout entier. Beaucoup plus fort qu’un discours de remerciement, et ça n’aura pris que trois mots et une image. Difficile d’être plus efficace!

Les acteurs de votre organisation et leurs collaborateurs réguliers sont des acteurs tout indiqués pour votre narration, que ce soit en image, en vidéo ou simplement par écrit. Vous êtes partenaires d’un événement hivernal? Publiez une photo de deux ou trois de vos employés souriants sur le site de l’événement, mitaines et café à la main. Votre organisation s’apprête àrenouveler son image de marque? Prenez une photo de la table de brainstorm, des goblets vide et du monceau d’esquisses mises de côté avec un hashtag évocateur. Inutile d’en dire plus. L’empathie des récepteurs fera le reste du travail à votre place.

Le dénominateur commun de tous ces exemples est le personnage, qu’il soit explicite ou non. Le vécu du personnage est la cléde lecture du message. Le défi du storytelling n’est donc pas tant de trouver le bon message, mais plutôt de trouver le bon personnage pour parler à son public. Le reste est une affaire de mise en scène!

Nous aimons beaucoup lire vos commentaires sur Twitter. N’hésitez pas à nous partager vos bons coups de storytelling à @OMSRP!

Les TIC : un catalyseur d’intelligence participative pour le développement durable en milieu urbain

Posted on: novembre 11th, 2014 by Johanie Bouffard No Comments

Le 5 novembre dernier, l’Institut de technologies de l’information et sociétés (ITIS) et l’ÆLIÉS présentaient une chaire publique s’intéressant à l’utilisation des technologies dans le développement durable en milieu urbain. Chacun leur tour, quatre conférenciers ont démystifié ce concept relativement nouveau en présentant des exemples d’initiatives innovatrices de villes au Québec et à travers le monde. Dans chacune des interventions, on note que le discours autour des villes intelligentes est sans cesse porté sur le citoyen.

Lors de son intervention, Sehl Mellouli, chercheur spécialisé en gouvernance des villes intelligentes à la Faculté des sciences de l’administration, a abordé le concept de co-création avec les citoyens. Il résume que ces derniers peuvent jouer quatre rôles dans le développement des villes intelligentes, soit celui d’explorateur, de créateur d’idées, de concepteur de solutions ou encore de diffuseur. La participation du citoyen, qu’elle soit minime ou plus engagée, est au cœur du concept des villes intelligentes, mais pour que cela soit possible il faut d’abord leur en donner les moyens. C’est là où l’importance des technologies de l’information et des communications (TIC) prend tout son sens.

L’utilisation des TIC dans le développement des villes soulève plusieurs questions. Comment traiter les données massives (big data) que génèreront ces outils technologiques ? Qu’en est-il de l’éthique dans le traitement de ces données ? À qui doivent appartenir ces données ? Au créateur des outils, aux villes ou aux citoyens qui alimenteront ces plateformes ?

Il n’y a aucun doute que les possibilités qu’offrent les technologies dans le développement urbain des villes sont inspirantes. Elles offrent notamment une occasion privilégiée pour les administrations municipales d’engager un discours porté vers la co-création avec les citoyens. Ne serait-ce qu’en tant que diffuseur, les citoyens peuvent faciliter l’adoption et la diffusion des nouvelles solutions auprès de la population, ce qui favoriserait l’effet de réseau autour des nouveaux outils. Mais avant toute chose, il importe de se pencher sur certaines questions, notamment sur la propriété des informations générées par de nouvelles plateformes collaboratives et sur l’éthique de leur utilisation.

 

Information complémentaire à la conférence :

Conférenciers invités :

Pour en savoir plus sur les villes intelligentes, voici une bibliographie sélective de l’ÆLIÉS en lien avec les thèmes abordés lors de la conférence.

 

Médias sociaux et service à la clientèle : vers un croisement forcé?

Posted on: novembre 6th, 2014 by omsrp 2 Comments

Par : Marc-André Tremblay

De nos jours, la plupart des organisations sont conscientes de l’importance de l’opinion de leurs publics. À preuve, plusieurs grandes entreprises ont mis sur pieds un service à la clientèle, incluant notamment une gestion des plaintes, qui est désormais joignables autant sur place que par téléphone et sur le Web. Ainsi, de telles actions ne sont plus simplement des efforts de service à la clientèle; elles s’inscrivent plutôt dans leur démarche globale de relations publiques.

Cependant, dans un futur proche, il semble que de gérer les plaintes reçues ne suffira plus. En effet, il y a maintenant beaucoup de commentaires négatifs qui se retrouvent à la vue de tous plutôt qu’entre les mains de ceux qui sont payés pour les gérer, c’est-à-dire sur les médias sociaux. Non seulement s’agit-il d’une tribune supplémentaire pour qu’un consommateur exprime ses pensées sur le service qu’il a reçu, mais avec ces plateformes, leurs opinions obtiennent une plus grande portée, et ce, plus rapidement qu’avec le bouche-à-oreille.

On assiste donc à un déplacement des commentaires négatifs vers les médias sociaux. Mais ce n’est pas tout : sur ces mêmes plateformes sociales, des insatisfaits autrefois silencieux choisissent maintenant d’exprimer leur mécontentement. En ce sens, il est possible de croire que les spécialistes du service à la clientèle devront tôt ou tard être mêlés à la gestion des médias sociaux en entreprise parce qu’une partie de leur champ de bataille s’y retrouve désormais.

De quelle manière l’univers du service à la clientèle et celui des médias sociaux pourront-ils se rencontrer dans les organisations? Malheureusement, il n’existe pas de recette miracle; cependant, il existe différentes pistes de solution, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. En voici quelques-unes.

Intégrer un responsable du service à la clientèle à l’équipe de médias sociaux

Pour assurer une gestion cohérente des plaintes reçues par le service à la clientèle et celles publiées sur les médias sociaux, il apparaît nécessaire qu’au moins une personne dans l’organisation ait un pied dans les deux équipes. Par exemple, une personne travaillant dans le service client pourrait être attitrée à répondre à tous les commentaires négatifs sur les médias sociaux de l’organisation et à rediriger ses auteurs vers le service à la clientèle.

La gestion des commentaires, surtout négatifs, peut s’avérer complexe. C’est que, souvent, la résolution du problème soulevé dans un commentaire sur les médias sociaux se transporte au-delà du média social lui-même. Par exemple, si un utilisateur affirme avoir eu à payer en double pour un service, la problématique va au-delà de la plateforme sociale puisqu’il faudra probablement le rembourser. Le gestionnaire de communauté n’est donc pas en mesure de régler le problème à lui seul : dans ce cas de figure, il est nécessaire que la personne soit prise en charge par le service à la clientèle ou la direction des relations publiques.

Il est donc nécessaire que la cohésion entre la gestion des médias sociaux et celle du service à la clientèle soit optimale pour pallier à ce type de scénario. Dans une plus petite organisation, cela peut tout simplement se traduire en la nomination d’une personne chargée de gérer à la fois les relations avec la clientèle et les médias sociaux. Quoi qu’il en soit, ces deux fonctions doivent être intégrées à la stratégie globale de relations publiques, tant dans les petites que les grandes organisations.

Créer un schéma de gestion des commentaires et des stratégies de réponses

Le fait que les spécialistes de la relation client en relations publiques prêtent main-forte aux gestionnaires de communauté est un pas dans la bonne direction; mais ce n’est pas suffisant. Lorsque des commentaires négatifs ou des situations problématiques éclatent sur les médias sociaux, il est nécessaire que le bon geste soit posé, et ce, dans les délais les plus courts possible.

Dans cette optique, les actions à prendre et les personnes qui en sont responsables doivent être déterminées à l’avance. En ce sens, la mise sur pied d’un schéma de gestion des commentaires permet de planifier, selon la nature des commentaires (positifs, négatifs, neutres, questions, troll, etc.), comment réagir. Nous avons d’ailleurs publié un exemple de schéma de gestion des commentaires efficace dans notre boîte à outils .

Dans la même optique, il est préférable d’anticiper le type de commentaires négatifs sur les médias sociaux et de prévoir à l’avance des stratégies de réponses. Par exemple, une organisation devrait prévoir ce qu’elle répondra si on l’insulte, si on lui reproche la lenteur de son service à la clientèle. Toutefois, il ne s’agit pas de détailler toutes les réponses en profondeur, mais plutôt d’identifier les options possibles, que ce soit de s’excuser, de se défendre, de rediriger l’utilisateur vers le service à la clientèle, etc.

Créer un compte distinct pour le service à la clientèle

En plus de leurs comptes habituels sur les médias sociaux, certaines entreprises ont choisi de créer un deuxième compte dédié uniquement au service à la clientèle, notamment sur Facebook et sur Twitter. Ce faisant, le compte principal de l’organisation peut se concentrer à échanger avec ses abonnés sur les passions et les intérêts qu’elle a en commun avec eux afin d’entretenir une relation positive. Concrètement, il est espéré que cette séparation permette de transférer une partie importante des commentaires négatifs vers le compte du service à la clientèle, qui assurerait ainsi la prise en charge des utilisateurs mécontents.

Cette possibilité peut sembler avantageuse à première vue, mais est-ce réellement le cas? C’est difficile à dire. Ce qui est clair, toutefois, c’est que de créer un compte supplémentaire dédié au service à la clientèle est loin d’être une solution miracle. Il importe ainsi de soulever une importante limite de cette stratégie.

Au moment de rédiger un commentaire sur les médias sociaux, l’utilisateur a la liberté d’adresser son commentaire à qui il le souhaite. Il peut ainsi emprunter le canal prescrit par l’entreprise en écrivant au compte Facebook ou Twitter dédié au service client. Toutefois, un utilisateur fâché pourrait aussi décider de contrer la stratégie de l’organisation en écrivant un commentaire négatif sur le compte principal de l’entreprise ou sur son propre compte. En somme, il y a un risque élevé que le canal mis sur pied pour gérer les plaintes ne soit finalement pas le destinataire de ces plaintes, et ce, sans qu’on en ait le contrôle.

Il serait donc utopique de croire que la création d’un compte distinct pour les relations avec les clients engendrera un déplacement de tous les commentaires négatifs vers celui-ci. Cela ne signifie pas forcément que de gérer les plaintes dans un compte à part est une mauvaise idée. Il est donc important d’y être sensibilisé en tant que relationniste.

En somme, il existe différentes façons de transposer les démarches de relation avec la clientèle sur les médias sociaux et il revient à chaque organisation de choisir celle qui lui convient le mieux. Toutefois, il appert qu’à l’ère du numérique, une partie du travail des spécialistes du service à la clientèle se trouve maintenant sur les médias sociaux. De ce fait, on pourrait assister tôt ou tard à une transcendance grandissante des frontières entre les professionnels de ces deux domaines.

L’art du visuel: passer du texte à l’image

Posted on: novembre 4th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

On insiste de plus en plus sur l’importance du visuel pour se démarquer dans les médias sociaux. En mai dernier, une infographie présentée par M Booth et Simply Measured rapportait que les publications visuelles sur Pinterest rapportaient davantage de traffic que Twitter, StumbleUpon, Linkedin et Google+ combinés. La valeur du contenu visuel pour le storytelling n’est plus à prouver et les avantages sont considérables quand on s’y adonne. Pourtant, le mois dernier, PR Newswire révélait que moins de 5% des budgets en relations publiques sont dédiés au contenu visuel.

On peut comprendre que la production de contenu visuel est plus commode pour certaines organisations que pour d’autres. Pour un organisme donnant dans l’événementiel, par exemple dans le domaine de la production culturelle ou de la mode, le contenu visuel est déjà là et les organisations disposent déjà de l’expertise nécessaire pour le mettre en scène. Pour beaucoup d’organisations, c’est beaucoup moins facile. Un cabinet comptable a probablement beaucoup moins de belles images à montrer qu’un atelier d’artisanat. Face à cette réalité, comment ces organisations peuvent-elles se démarquer?

L’infographie : au-delà du texte
Le lien présenté au début de ce billet en est un excellent exemple : « Show, don’t tell » dit-on. L’infographie demande un peu plus de travail que la rédaction d’un texte mais est beaucoup plus facile à lire et elle synthétise l’information pour la ramener à l’essentiel. Et si on veut en faire plus, il y a toujours la possibilité de présenter une infographie animée avec musique et narration.

La photographie et la vidéo : un peu de mise en scène
À moins qu’une organisation soit complètement virtuelle, il y a toujours un minimum de mise en scène possible. Des photographies qui mettent en scène les employés, leur lieu de travail et l’image de marque de l’organisation peuvent très bien faire l’affaire si celles-ci sont réalisées avec un équipement approprié manié par quelqu’un qui a les compétences pour l’utiliser. Pour les grands événements, ça vaut la peine de mettre de côté un budget pour recourir aux services d’un photographe professionnel. Le matériel visuel peut sservir à maintes occasions, maximisant ainsi le retour sur l’investissement.

Le maître-mot : la planification
Comment représenter visuellement une organisation sans la ramener sans uniquement à son logo? Peut-être est-ce par l’image de son directeur, ou d’un porte-parole célèbre, par ses produits caractéristiques, par une palette de couleur récurrente ou par une typographie particulière. Ces choses ne s’improvisent pas vraiment et doivent être réfléchies et planifiées à l’avance pour que la signature visuelle de l’organisation puisse s’incarner au travers de sa présence dans les médias sociaux.

Gestion de crise dans un contexte de surcharge informationnelle

Posted on: octobre 30th, 2014 by omsrp No Comments

Par : Ema Zajmovic

Lors d’une situation de crise, trois étapes doivent guider la communication avec le public: la reconnaissance des faits, la prise en charge au plus haut niveau et, finalement, l’accompagnement des populations affectées. Néanmoins, avec l’instantanéité que permettent les médias sociaux, la tâche est plus difficile. On peut même aller jusqu’à dire que ces derniers peuvent devenir des catalyseurs et des amplificateurs de la crise. Chacun s’approprie l’évènement à sa façon. Commentaires, photos, vidéos…Les médias sociaux donnent lieu à une foule d’échanges, ce qui peut être à double tranchant. En effet, les risques de désinformation sont grands. En tant que relationniste, il faut avoir une approche adaptée pour la réalité proposée par les médias sociaux en cas de crise. Voici quelques éléments à garder en tête…

1. L’importance de la veille, encore et encore

Avant tout, il faut parler de l’importance de la veille médiatique. Il faut être en mesure d’identifier les dommages d’une crise en faisant l’état des résultats de recherches associés aux noms de l’organisation, de même qu’aux mots-clés propres à la crise. De cette façon, on voit qui dit quoi, ce qui permet d’avoir une stratégie plus adaptée.

2. Patience; observez avant de réagir.

Prenez le temps de voir comment il faut réagir, prenez le pouls de la situation avant de vous lancer dans le débat. Les écrits restent. Faire une publication choquante peut nuire grandement à la crise, surtout par l’aspect potentiellement viral des médias sociaux.

3. Se positionner comme la principale source d’informations fiables et crédibles

C’est d’autant plus important dans un contexte envahi de sources diverses. Établir un “hashtag” officiel peut être une excellente façon de faire. Également, la fréquence des publications peut favoriser ce positionnement. Si on n’est pas là pour parler au nom de l’entreprise, quelqu’un d’autre prendra cette place.

4. Faire des communiqués de presse adaptés pour le Web

Il est possible de rédiger 2 communiqués de presse : l’un pour les médias traditionnels et un deuxième plus adapté pour le Web. Ce dernier doit avoir un « call to action » afin de faciliter la veille et l’évaluation. Un format HTML du communiqué pour les médias traditionnels peut être publié sur le site Internet de l’entreprise en question pour qu’il puisse être accessible aux blogueurs par exemple

5. Il faut faire preuve d’empathie et de respect.

Les publications doivent transmettre l’empathie et le respect. C’est tout un défi en 140 caractères. Il faut donc faire attention, pour éviter les mauvaises interprétations. Il est important de rester authentique toutefois.

6. Il faut respecter les valeurs de l’entreprise.

Ce n’est pas parce qu’on est sur une plateforme virtuelle qu’il faut oublier les valeurs qui guident l’entreprise. En effet, il faut rester cohérent. Une façon d’y arriver, c’est d’avoir une cellule de crise équilibrée, dans laquelle on retrouve un expert interne des médias sociaux et un expert de l’ADN de l’entreprise. Le premier s’occupe des plateformes en tant que telles et le second, veille aux valeurs de l’entreprise.

7. Limiter les effets négatifs des influenceurs.

Il peut être pertinent de contacter directement un Internaute qui exprime son opposition et que l’on considère comme un influenceur. Plus vite on contrôle le problème à la source, moins il devient contagieux. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le schéma de gestion des commentaires proposé par l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques.

8. Lorsque la crise ne nous concerne pas directement.

Que faut-il faire en tant que professionnel en relations publiques lors d’une crise comme celle de la fusillade à Ottawa ? Patientez et observez. Attendez avant de publier. Établissez qui est la source officielle qui a la responsabilité de la crise s’il y a lieu.

En effet, dans une situation d’urgence comme l’exemple de la semaine passée, il faut éviter de prendre part au “bruit” déjà présent sur les médias sociaux. Enfin, évitez les réactions trop émotives et les sources qui ne sont pas officiellement responsables de la situation d’urgence.

Et vous, quels sont vos incontournables pour faire face à une crise sur les médias sociaux ? Comment est-ce que vous vous établissez comme source principale en temps de crise ? N’hésitez pas à nous laisser un commentaire plus bas et à nous rejoindre sur Twitter!

 

Sources :

BLANC, Michelle. Comment gérer une crise médias sociaux. URL : http://www.michelleblanc.com/2013/08/12/comment-gerer-une-crise-medias-sociaux/ Consulté le 28 octobre 2014.

BLANC, Michelle. Communiqués de presse optimisés. URL :  http://www.michelleblanc.com/2009/11/04/communiques-de-presse-optimise/ Consulté le 28 octobre 2014.

FLANAGAN, Steeve. Naufrage du Costa Concordia-Costa Croisières et Carnival n’ont pas voulu se mouiller! URL : http://gestiondecrise.ca/2012/02/naufrage-du-costa-concordia-costa-croisieres-et-carnival-n’ont-pas-voulu-se-mouiller/ Consulté le 28 octobre 2014.

HENRIQUEZ, Victor. Tragédie de Lac-Mégantic; une gestion de crise lamentable de MMA. URL : http://gestiondecrise.ca/2013/07/tragedie-de-lac-megantic-une-gestion-de-crise-lamentable-de-mma/ Consulté le 28 octobre 2014.

Observatoire des médias sociaux en relations publiques. Schéma de gestion des commentaires. URL : http://www.omsrp.com.ulaval.ca/wp-content/uploads/2012/11/schema_de_gestion_des_commentaires.pdf Consulté le 28 octobre 2014.

 

 

Les enjeux du contenu commandité dans les médias sociaux

Posted on: octobre 28th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

La diminution de la portée organique des médias sociaux est une réalité à laquelle les profes-sionnels des relations publiques doivent faire face depuis quelques années. Que ce soit sim-plement à cause de l’augmentation du « bruit » ambiant ou à cause d’algorithmes (comme celui de Facebook) qui limitent l’accès à l’auditoire, il est de plus en plus difficile d’atteindre ses publics sans délier les cordons de la bourse.

Le danger pour les organisations est que cette réalité amenuise grandement la fine frontière entre relations publiques et publicité. On insiste souvent sur la nécessité pour les organisations d’agir en tant qu’interlocuteur transparent et d’être à l’écoute de ses publics. Or, peut-on établir une vraie conversation bidirectionnelle lorsque l’une des parties impliquées paye pour rejoindre ses publics?

Les conséquences de la gratuité
Une organisation qui ferait le choix de ne pas investir ferait face à plusieurs réalités. La première est évidente: ses publications rejoindraient un moins large public que celles de ses compétiteurs. Les professionnels se retrouveraient également devant la tentation d’avoir recours à des images aguichantes et des titres tendancieux afin de créer du contenu qui sera plus susceptible d’attirer l’œil et d’être partagé massivement. On pourra être également tenté de promouvoir davantage les médias sociaux de l’organisation que l’organisation elle-même: concours de partages, concours de « J’aime », toutes les astuces sont bonnes. Bien que ces pratiques soient efficaces et qu’en elles-mêmes elles n’ont rien de néfaste, elles peuvent potentiellement détourner l’attention de professionnels de l’organisation de leurs réels objectifs stratégiques.

Les conséquences du contenu commandité
La commandite (ou sponsorisation) du contenu dans les médias sociaux est devenue monnaie courante: des contenus comme les autres, si ce n’est qu’ils ont automatiquement une place de choix et que l’utilisateur ne peut pas décider de s’en désabonner. Outre la conséquence la plus évidente (le recours à ces contenus coûte de l’argent), les effets du contenu payant sur les utili-sateurs ne sont pas encore clairement démontrés. On serait toutefois en droit de s’inquiéter des effets de ces contenus sur la confiance que portent les publics au message et à la marque qui le diffuse… et de ne pas avoir autant envie de prendre part à la discussion qui en découle. Tout comme le publireportage dans les médias permettait aux organisations d’échapper au contrôle des journalistes, le contenu commandité permet, dans une certaine mesure, d’échapper à l’auto-régulation des médias sociaux par leurs utilisateurs. Une perspective qui ne doit pas réjouir tout le monde…

Comment s’en sort-on?
Il n’y a pas de réponse facile ni de formule magique. Les médias sociaux évoluent très vite et les facteurs à considérer varient beaucoup d’une organisation à l’autre. Quelques constantes demeurent: la politique de médias sociaux de l’organisation et son code d’éthique. Une organi-sation qui traite les médias sociaux comme un espace de relations avec ses publics et qui con-sidère ceux-ci comme des partenaires privilégiés peut difficilement faire fausse route.

Faire le choix de passer du côté du contenu payant signifie presque assurément faire le saut dans le monde de la publicité. C’est une pratique qui a cours, mais qui est contraire à l’esprit des relations publiques ouvertes et transparentes. La leçon à retenir est que le public n’est pas dupe et que cette pratique doit être envisagée avec la plus grande des prudences.

La gestion des relations : cinq concepts à ne pas oublier!

Posted on: octobre 23rd, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Les médias sociaux nous rapprochent de nos publics et permettent d’entretenir des relations interactives avec ceux-ci. C’est pour cette raison que l’on insiste autant sur l’importance d’animer sa communauté : les utilisateurs de médias sociaux n’aspirent pas qu’à être gavés d’informations. En participant à une communauté, ils aspirent à être lus et à prendre part activement à l’espace de discussion.

À la fin des années 90, Ledingham et Bruning ont élaboré la théorie de la gestion des relations qui caractérise une relation par cinq indicateurs : fiabilité, transparence, implication, investissement et engagement. Ce cadre d’analyse peut être utilisé pour analyser toute forme de relation entre une organisation et ses publics. Pourquoi ne pas en profiter pour jeter un œil à ces caractéristiques et d’en examiner les implications dans les médias sociaux?

Fiabilité 

Une organisation qui fait ce qu’elle dit est une organisation fiable. C’est un aspect fondamental du travail d’un animateur de communauté. Si celui-ci n’est pas toujours dans le secret des dieux, il s’exprime toutefois au nom de son organisation. Ses propos et ses engagements doivent devenir ceux de l’organisation. C’est pourquoi nous n’insisterons jamais assez sur la pertinence d’établir une politique d’usage claire des médias sociaux dans les moyennes et grandes organisations afin d’éviter aux porte-paroles virtuels de devoir gérer des situations embarrassantes.

Transparence 

La transparence va de pair avec la fiabilité. Une organisation transparente tiendra ses publics au courant de ses projets d’avenir. Pourquoi s’abonner aux fils de nouvelles d’une organisation qui ne souhaite rien dire? Pour établir qu’une organisation commence à établir une relation forte avec ses publics, elle doit les tenir au courant de ce qui les intéresse et doit donc parler d’elle-même de façon ouverte et candide. Elle passe d’un rôle de diffuseur à un rôle d’interlocuteur. C’est là que commence la magie!

Implication 

La théorie de Ledingham et Bruning définit l’implication comme étant la participation de l’organisation au bien-être de sa communauté. Évidemment, les médias sociaux sont une plateforme tout indiquée pour démontrer au plus grand nombre les gestes posés par l’organisation pour appuyer sa communauté, mais l’implication doit aller plus loin. Dans les médias sociaux, l’organisation doit considérer ces réseaux comme une communauté en soi et s’impliquer dans son espace communicationnel. Cela veut dire qu’elle doit traiter ses publics avec ouverture et respect et leur accorder l’attention qu’ils méritent. Il ne suffit pas de pousser bêtement du contenu en espérant atteindre le seuil de viralité.

Investissement 

La définition traditionnelle d’investissement suggère une participation financière de l’organisation. Dans les médias sociaux, cette notion perd un peu de son sens. L’investissement dont on peut s’attendre de l’organisation s’incarne dans l’effort déployé envers la communauté. On peut comprendre qu’une petite boîte de trois employés ne s’investisse pas dans une discussion en continu avec les internautes. Inversement, on peut s’attendre d’une organisation plus établie qu’elle déploie les efforts nécessaires pour entretenir une communauté virtuelle digne de mention et qui appuie la mission de l’organisation. Quand l’investissement est là, tout le monde en sort gagnant.

Engagement 

Rien n’est plus faux qu’une organisation qui sort les violons et les tambours lorsqu’elle a quelque chose d’important à partager ou à demander et qui se replie ensuite dans son mutisme une fois les projecteurs éteints. L’engagement n’est rien d’autre que la combinaison des quatre autres critères projetés à long terme. Une communauté dans les médias sociaux est quelque chose qui prend du temps et de l’effort à maintenir. Pour établir des relations de qualité avec ses publics, une organisation doit faire preuve de rigueur afin de garder sa communauté vivante et de devenir un interlocuteur à part entière dans cet espace de communication.

Ces cinq critères ont été élaborés bien avant l’implantation même des médias sociaux tels que nous les connaissons aujourd’hui. Pourtant, la pertinence de ce cadre d’analyse à l’ère des médias sociaux est facile à démontrer. Ces critères constituent notamment une base théorique très précieuse dans la planification et surtout dans l’évaluation de l’usage professionnel des médias sociaux. À garder dans votre coffre à outils!

Améliorer ses relations de presse par les médias sociaux

Posted on: octobre 16th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

On entend régulièrement dire que les professionnels des relations publiques n’ont plus besoin des journalistes pour rejoindre leurs publics et arriver àleurs fins. Les médias sociaux leurs donneraient toutes les tribunes nécessaires pour arriver àleurs fins. Que cette affirmation soit vraie ou non, les médias et les journalistes qui les alimentent ont encore leur rôle àjouer dans la mise àl’agenda. En effet, une grande partie de la pratique des relations publiques concerne toujours les rapports avec les journalistes.

Par contre, les médias sociaux représentent une panoplie d’outils pour compléter la pratique des relations de presse. Les journalistes aussi utilisent les médias sociaux. Les médias sociaux servent àpartager du contenu et entretenir des relations. Ils sont donc tout indiqués pour entretenir des relations de presse.

Pour interpeller (directement ou indirectement) les journalistes

Les médias sociaux peuvent se substituer au courriel, au message texte ou au téléphone quand vient le temps d’entrer en contact avec un journaliste. Il est important toutefois de bien savoir àqui on s’adresse et de connaître son mode de communication préféré.

L’interface de la plupart des plateformes de médias sociaux est plus dynamique et plus instantanée que les courriels. Elles offrent donc un potentiel de storytelling accru. Vous avez une surprise àoffrir et vous voulez aguicher la presse? Quelques secondes de vidéo sur Snapchat ou encore une mystérieuse photo sur Instagram en interpellant quelques journalistes susceptibles d’être intéressés devraient faire le travail.

Pour saluer le travail des journalistes

La collaboration avec entre relationniste et journaliste n’est pas toujours harmonieuse. C’est pourquoi il est important de souligner les bons coups des journalistes. Comme une organisation aura tendance àpartager les publications des médias traditionnels dans les médias sociaux, pourquoi ne pas en profiter pour ajouter une mention spéciale en remerciant le journaliste pour son excellent travail? Les relations n’en seront que meilleures et les publics auront droit àun bref aperçu des coulisses, ce qui humanise un peu le processus!

Pour mettre en scène la nouvelle

Malgré le fait que le communiqué de presse soit un document d’un format extrêmement balisé,  rien n’empêche de le mettre en scène et de profiter de la nature multimédia des médias sociaux pour l’accompagner d’autres documents. La forme du communiqué se prête bien à une conversation sous forme d’article de blogue, mais les possibilités ne se limitent pas là. Photos, vidéos, publications, conversations… les possibilités sont infinies! Un communiqué de presse qui attire déjà l’attention avant d’être repris par les journalistes a plus de chances d’être considéré comme du matériel à nouvelle.

Ce ne sont là que quelques astuces. Les usages professionnels des médias sociaux sont en constante évolution et les meilleures stratégies restent à découvrir! N’hésitez pas à venir nous faire part des vôtres sur Twitter à @OMSRP!

Retour sur le colloque RESIPROC 2014 à Bruxelles

Posted on: octobre 14th, 2014 by Johanie Bouffard 4 Comments

Les 9 et 10 octobre dernier, l’OMSRP s’est envolé à Bruxelles afin de participer au colloque annuel organisé par le Réseau international sur la professionnalisation des communicateurs (RESIPROC). À l’occasion, Francine Charest, directrice de l’OMSRP, et moi-même avons eu la chance de présenter notre plus récente étude portant sur la perception de l’influence dans les médias sociaux. Pendant ces deux journées, nous nous sommes intéressés à la professionnalisation de la communication numérique, mais plus précisément à ses outils, à la reconnaissance de la profession, aux nouveaux métiers qu’elle engendre et à ses usages dans la communication politique.

Après avoir échangé sur les pratiques des professionnels en communication numérique et de leurs enjeux lors des présentations, c’était maintenant au tour de quatre professionnels de prendre la parole. Cette table-ronde a réuni Jonathann Mingoia, co-fondateur de Webveille, Jean-Michel Depasse, responsable du partenariat digital chez Mindshare, Jean D’Allessandro, expert SEO chez Websolution Way et enfin, Rémi Douine, fondateur de The Metrics Factory.

Durant la table-ronde, un sujet a particulièrement soulevé notre intérêt : la légitimité des métriques. De plus en plus, on tente de fixer une valeur financière à des indicateurs tels les mentions j’aime, les partages, les commentaires et les interactions avec une organisation dans une perspective de retour sur investissement (ROI).

Pourquoi autant de métriques, pour aveugler ou pour comprendre?

 

 

 

 

D’un point de vue de relations publiques, on se questionne assez rapidement à savoir quelle importance les organisations accordent-elles à la valeur des interactions qu’elles entretiennent avec ses internautes. On assiste alors à la naissance d’une nouvelle mesure : le ROI2, c’est à dire le Return on interactions.­­

Ont aussi été abordées les notions fast moving data (actions des internautes sur les pages des organisations) et slow moving data (études d’audience, sondages, etc.). On oppose ces deux concepts en raison de leur instantanéité versus leur construction d’une relation à long terme. Pour des raisons financières, il est plus fréquent qu’une marque n’investisse que sur des moyens aux effets à court terme (fast moving data).

Vision et stratégie court-terme vs construction de la relation metrics

 

 

 

Cela a pour effet d’entretenir une spirale de l’appauvrissement et ainsi, de créer une acceptation de l’éphémérité. L’utilisation conjointe des deux types de données est donc primordiale afin que les effets des communications d’une organisation puissent durer.

Soulignons que les présentations feront l’objet d’un collectif dont la publication est prévue pour l’automne 2015.

Pour voir le Storify de l’événement, cliquer ici.