Observatoire des médias sociaux en relations publiques

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Carnaval 2.0 : Tradition hivernale en 140 caractères

Posted on: février 4th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Événement emblématique de la ville de Québec, le Carnaval de Québec est une tradition familiale annuelle hautement médiatisée. Un bouillon de commanditaires se disputent l’attention des Festivaliers, et comme tout événement extérieur, l’organisation doit composer avec les attentes élevées, les intempéries et les imprévus de toute sorte. 

Comment se positionne le Carnaval de Québec sur les médias sociaux?

Le Carnaval de Québec se positionne particulièrement sur quatre médias sociaux: Facebook, Twitter, YouTube et Pinterrest. L’effort concerté de ces quatre plateformes soutient une communauté très active et très enthousiaste mais permet également de recueillir les réactions moins positives des publics de l’organisation.

Quelques observations:

1) Le visuel est à l’honneur

C’est ce à quoi on s’attend avec des médias sociaux comme YouTube et Pinterrests, mais même dans le cas de Facebook et de Twitter, le Carnaval de Québec accompagne la très grande majorité de ses publications de contenu visuel: photo ou vidéo. Cette forte utilisation du multimédia permet de ramener à l’avant-plan le thème de l’hiver, mais surtout l’emblématique mascotte de l’événement. C’est bien connu: Bonhomme Carnaval est très photogénique et l’organisation en fait bon usage.

 

2) Les Duchesses sont à l’agenda 

L’édition 2014 du Carnaval de Québec restera dans l’histoire comme étant une tentative (fructueuse? nous verrons bien!) de ramener la tradition des Duchesses du Carnaval. Bien que celles-ci ne manquent pas d’emblée d’exposition médiatique, elles sont à l’honneur sur YouTube, Facebook et Twitter en plus d’avoir leur propre site Web. L’organisation n’a pas eu tort d’exploiter cet élément nouveau pour attirer l’attention et susciter la conversation!

 

3) La conversation est bien menée 

Plus spécifiquement sur Facebook et sur le compte Twitter “personnel” du Bonhomme Carnaval. Les publications du Carnaval de Québec suscitent un lot de réactions, le plus souvent des interrogations ou des manifestations d’enthousiasme. La conversation est bien entretenue sur un ton familier et plein d’entrain. La personnification de Bonhomme sur Twitter et sur Pinterrest est très efficace et ajoutent une dimension humaine au personnage qui était à la base déjà bien plus qu’une mascotte.

 

4) La promotion d’évènement sur Facebook est particulièrement bien utilisée

Facebook offre la possibilité de créer un événement auquel les autres utilisateurs pourront s’inscrire et qui pourra être repartagé, commenté et enrichi d’images et de contenu. En créant différents événements Facebook pour chaque activité du Carnaval, l’organisation maximise le potentiel viral de la plateforme. Résultat? Anticipation, enthousiasme, et surtout beaucoup de vie sur la page Facebook du Carnaval!

 

Et le reste de l’année?

C’est le problème auquel doivent faire face tous les organisateurs d’événements saisonniers. Que faire avec les plateformes de médias sociaux du Carnaval le reste de l’année?

Bien que celles-ci restent inactives durant les chauds mois d’été, la communauté virtuelle du Carnaval de Québec est animée d’octobre à mai. Un compromis qui évite à Bonhomme de devoir fondre sous le soleil estival mais qui permet cependant de garder vivante une communauté 2.0 qui a de quoi faire des jaloux!

5 tendances 2014 des organisations sur les médias sociaux

Posted on: janvier 30th, 2014 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

L’année 2014 est déjà bien entamée. Les tendances médias sociaux pour l’année 2014 se font déjà sentir. De quoi sera fait le Web 2.0 cette année?

1. Planifier sa stratégie: le nerf de la guerre

Les médias sociaux sont maintenant une réalité bien implantée. On ne peut désormais plus parler de “nouveaux” médias. Cela signifie que la période des essais et des erreurs est terminée. Les organisations de tous genres doivent avoir incorporé la logique des médias sociaux à leur ADN. Les internautes sont de moins en moins tolérants face aux bavures des organisations et savent reconnaître une organisation qui improvise sa présence sur les médias sociaux. 

En 2014, toutes les organisations quelles qu’elles soient doivent prendre le temps de planifier adéquatement leur présence sur les médias sociaux.

 

2. Payer son espace est un mal nécessaire 

Les entreprises qui profitaient d’un large auditoire sur Facebook sont tranquillement retombées sur Terre en 2013. Désormais, pour rejoindre un large auditoire de manière directe sur la plupart des médias sociaux, il faut avoir recours aux publications payantes. Celles-ci se déclinent en différents plans budgétaires, plans qu’il est difficile de ne pas considérer aujourd’hui. Les médias sociaux offrent toujours la possibilité d’assurer une présence gratuitement mais les organismes qui tireront vraiment leur épingle du jeu seront celles qui délieront les cordons de la bourse.

En 2014, les organisations présentes sur les médias sociaux doivent planifier un budget en fonction de leurs objectifs et de leurs campagnes.

 

3. Illustrer son contenu est devenu la norme 

Avec l’explosion des accès haute vitesse et des écrans à haute définition, on assiste à des tendances très marquées par l’utilisation de grandes images et de vidéo. En design Web, l’utilisation de photographies grand format prend beaucoup plus de place. À travers des médias sociaux à l’interface uniformisée comme Facebook ou Twitter, les espaces accordés au contenu visuel sont devenus l’outils privilégiés pour se démarquer du voisin.

En 2014, les organisations qui voudront se démarquer sur les médias sociaux devront conserver une image visuelle forte.

 

4. Tenir un blogue est redevenu à la mode

La tendance était déjà à la hausse en 2012 et en 2013. Maintenant, il est permis de dire que les blogues sont complètement revenus à l’avant-plan, mais d’une toute nouvelle façon. Les habitudes de navigation des internautes passent de plus en plus par les médias sociaux. Les médias sociaux, eux, carburent à la nouveauté. Un site Web, même bien entretenu, ne capturera plus l’attention de qui que ce soit s’il n’est pas alimenté régulièrement de contenu ponctuel et dynamique. Le blogue remplit cette fonction à merveille.

En 2014, les blogues, utilisés conjointement avec les médias sociaux, seront un outil privilégié pour la visibilité et une plateforme toute indiquée pour mettre en scène les influenceurs de l’organisation.

 

5. Il n’est plus possible d’ignorer le contenu mobile

L’industrie du mobile prend de plus en plus de place. Les gestionnaires de site Web et de médias sociaux le constatent en jetant un coup d’oeil à leurs statistiques d’accès: de plus en plus d’internautes naviguent à l’aide d’appareils mobiles. Les organisations qui pensent uniquement leur contenu en fonction des utilisateurs assis devant un ordinateur prendront beaucoup de retard sur la concurrence. Il est maintenant obligatoire de penser aux utilisateurs de tablettes et de téléphones intelligents et de considérer l’installation d’un site mobile ou d’une application. 

En 2014, il est strictement interdit d’oublier les utilisateurs mobiles.

 

6. (Bonus) On prédit le retour en force de Google+ 

À chaque année, des experts proclament que l’année qui vient sera l’année de l’émergence de Google+ en tant que solution sérieusement utilisée. Même s’il est permis d’être sceptique, cette année ne fait pas exception à la règle!

En 2014, on assistera (peut-être) à une montée en puissance de Google+.

Et vous? Quelles sont vos prévisions pour 2014? Venez-nous en glisser un mot sur Twitter!

Une nouvelle publication signée Charest, Gauthier et Grenon!

Posted on: décembre 11th, 2013 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

L’Observatoire des médias sociaux en relations publiques et très fier de vous annoncer la publication d’un article signé par Francine Charest, Anne-Marie Gauthier et François Grenon dans le tout dernier numéro de Communication & Organisation

Cet article intitulé Appropriation et stratégies d’intégration des médias sociaux par les professionnels de la communication présente une méthode d’intégration des médias sociaux en dix étapes développée à partir d’une recension de réflexions stratégiques d’auteurs et de professionnels.

Ce texte s’intègre dans un numéro de Communication & Organisation et intitulé Réseaux sociaux entre médias et médiations, un dossier consacré aux médias sociaux et à son potentiel de médiation entre les individus. 

Vous trouverez l’article ici et nous publierons bientôt la fiche de lecture qui est associée. Nous vous invitons également à consulter le Guide d’intégration des médias sociaux en 10 étapes, déjà disponible dans notre section Outils.

Bonne lecture!

5 usages de LinkedIn pour les professionnels en relations publiques

Posted on: décembre 3rd, 2013 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

On dit à la blague que LinkedIn est le Facebook des professionnels. Qu’on soit d’accord ou pas, LinkedIn demeure un outil de grande valeur pour les professionnels des relations publiques et de la communication, pour peu qu’on s’en serve adéquatement. Voici cinq trucs pratiques pour mieux tirer profit de votre expérience LinkedIn.

1. LinkedIn en tant qu’image de marque personnelle

C’est la première étape pour une expérience LinkedIn réussie. Le profil LinkedIn d’un professionnel de la communication ou des relations publiques devrait être impeccable. Une attention particulière doit être portée à la photo et au titre professionnel. L’URL pour atteindre directement votre profil devrait être court et intuitif. N’oubliez pas qu’un profil bien rempli est toujours un atout, mais mieux vaut en dire moins que de dire n’importe quoi.

 

2. LinkedIn en tant qu’image de marque de l’entreprise

Êtes-vous la personne en charge de la page LinkedIn de votre entreprise? Celle-ci revêt une importance cruciale. Une page d’entreprise bien construite est un actif stratégique pour toute organisation en plus d’être une valeur ajoutée pour le profil personnel de ses employés. Elle offre à vos partenaires l’occasion de vous recommander et vous donne la possibilité de recruter les meilleurs talents et de prendre part à la discussion dans votre domaine d’affaires, le cas échéant.

La page de votre entreprise devrait cependant être incluse dans votre processus d’intégration des médias sociaux et faire preuve d’une gestion stratégique et d’une évaluation continue.

 

3. LinkedIn en tant que répertoire des influenceurs

Qui sont les détenteurs de l’influence dans votre secteur d’activité? LinkedIn vous permet de répondre à cette question à travers plusieurs outils :

-          la recherche par région et par titre d’emploi;
-          les groupes thématiques en lien avec votre secteur d’activité;
-          la possibilité de s’abonner aux entreprises influentes dans votre secteur d’activité. 

Les influenceurs sont des personnes, pas des outils. Afin de profiter de la présence d’influenceurs en ligne dans votre champ d’activité, il faut également engager la conversation avec eux!

 

4. LinkedIn en tant que groupe de réflexion professionnel

Vous trouverez également sur LinkedIn plusieurs groupes de pratique professionnelle reliés aux champs des relations publiques et de la communication. Ces groupes sont très actifs et peuvent vous permettre de participer à la discussion sur les meilleures pratiques professionnelles à adopter dans une société en constant changement, de demander des conseils ou simplement de réseauter avec vos pairs. Le Groupe des professionnels des Relations publiques et de la Communication ou le groupe Public Relations and Communicaiton Professionals ne sont que deux exemples de groupes très actifs sur lesquels échanger.

 

5. LinkedIn en tant qu’agrégateur de contenus

En novembre 2013, LinkedIn a intégré l’agrégateur de contenu Pulse à son site Web et à ses applications mobiles sous la nouvelle formule LinkedIn Pulse, qui remplace LinkedIn Today. 

LinkedIn Pulse vous permet de suivre des leaders d’opinion à la carte ou encore de vous abonner à des « thèmes », soit des ensembles d’influenceurs et d’entreprises en lien avec un centre d’intérêt en particulier. Cet outil vous permet d’effectuer plus rapidement une veille de l’actualité de vos champs d’intérêts professionnels dans une interface simple et intuitive.

 

Et vous, comment utilisez-vous LinkedIn? N’hésitez pas à venir nous relancer sur notre groupe LinkedIn ou encore sur notre fil Twitter!

5 (autres) outils pour identifier les influenceurs sur les médias sociaux

Posted on: novembre 25th, 2013 by Alexandre Boutet Dorval 1 Comment

La semaine dernière, PR Daily proposait une liste de cinq outils pour identifier les influenceurs sur les médias sociaux. Dans cet article, le site Web a mis FollowerWonk, PeerReach, Advanced Twitter Search, GroupHigh et WeFollow au banc d’essai. Leurs points en commun? La capacité de trouver et de hiérarchiser les personnes exerçant une influence en ligne dans des secteurs donnés, et dans plusieurs cas, de quantifier cette influence sur une échelle graduée.

On peut déplorer cependant quelques absents à cette liste, et nous vous présentons donc une liste de cinq outils quantitatifs complémentaires à ceux présentés par PR Daily.

  1. Klout

    Vous avez déjà entendu parler de Klout? Vous avez une idée bien tranchée sur la valeur douteuse de son système de pointage? Probablement avec raison. Klout est un site Web qui invite les utilisateurs à s’inscrire afin qu’un algorithme quantifie automatiquement la valeur de leur influence en ligne.

    Cependant, l’outil ne se limite pas qu’à son système de pointage. Un simple clic sur un sujet d’influence (un « topic ») et vous obtenez, oui, les utilisateurs les mieux cotés pour ce sujet d’influence, mais également les dernières publications populaires concernant ce sujet. Il vous suffit d’en identifier les auteurs et le tour est joué!

  2. PeerIndex

    PeerIndex est un outil très semblable à Klout dans son fonctionnement. La différence majeure est que l’algorithme d’évaluation départage les différents sujets sur lesquels vous diffusez du contenu. Il prend également note des sujets sur lesquels vous réagissez (par retweet, ou en commentant ou en cliquant « J’aime » sur Facebook, par exemple) et permettrait donc de mieux départager les utilisateurs entre différentes sphères d’influence. Il est évidemment possible de consulter ensuite ces index d’influence pour découvrir quels sont les utilisateurs qui partagent votre niche et d’entrer en relation avec eux.

  3. Kred

    Tout comme PeerIndex, Kred pourrait rapidement être confondu avec « un autre Klout ». Il est vrai que Kred se base sur la réaction des gens au contenu que vous publiez pour établir votre influence. En revanche, Kred mesure aussi une deuxième donnée : la portée (outreach). Celle-ci est mesurée à partir de la fréquence à laquelle vous intervenez auprès des autres utilisateurs. Sur Twitter, cela se traduirait par exemple en répondant à un utilisateur ou à repartager du contenu. Il s’agit d’une mesure complémentaire qui peut vous aider à identifier des contributeurs susceptibles d’alimenter une discussion dynamique.

  1. Crowdbooster

    Crowdbooster est une plateforme d’analyse de données statistiques pour Facebook et Twitter. Il permet notamment d’identifier rapidement les actualités marquantes de vos profils et d’identifier rapidement les événements stimulant un haut degré d’engagement de portée. Cet outil est conçu notamment pour explorer vos sphères d’activité et y repérer les utilisateurs influents.

  2. Commun.it

    Commun.it est un intrus sur cette liste puisque c’est principalement un tableau de bord destiné à la gestion de comptes Twitter. Commun.it offre cependant parmi ses différentes fonctionnalités la possibilité de mettre en évidence qui sont les personnes influentes parmi vos contacts Twitter et de suivre cette évolution. La version gratuite de Commun.it est limitée à seul compte Twitter.

 

Cette liste n’est certainement pas exhaustive. D’autres outils d’analyse ou d’utilisation de médias sociaux existent, et il existe d’autres façons de trouver les influenceurs en ligne. Rejoignez-nous sur Twitter pour en discuter!

Merci à Isabelle Grenier pour avoir attiré notre attention sur l’article de PR Daily!

L’Observatoire des médias sociaux en relations publiques souffle ses trois bougies!

Posted on: novembre 22nd, 2013 by Alexandre Boutet Dorval No Comments

Le 22 novembre 2010, trois mois après son arrivée à titre de professeure au Département d’information et de communication de  l’Université Laval, Francine Charest et son équipe annonçaient la création d’un nouveau laboratoire de recherche : l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques (OMSRP). Ce nouveau groupe s’est donné le mandat de mener des travaux de recherche fondamentale et appliquée en relations publiques portant plus précisément sur les médias sociaux.

Trois ans plus tard, l’OMSRP a su s’imposer comme un acteur crédible dans le milieu. Fort des multiples publications de la directrice et de ses membres, l’Observatoire contribue de façon significative à l’avancement de la recherche dans ce secteur en constante évolution. De nouvelles parutions (livres, articles, fiches de lecture et outils) s’ajoutent sans cesse à son site Web sans compter les activités scientifiques que l’Observatoire organise en salle et en ligne sous la forme de Webinaires. L’OMSRP participe aussi à de nombreux colloques au Québec, au Canada et à l’étranger. Sur le plan international par exemple, dès 2011, l’équipe donnait une conférence au Colloque Y a-t-il une richesse des réseaux à l’Université Paul Cézanne à Aix- Marseilles en Provence ; en mars 2013, l’équipe offre cette fois une conférence dans le cadre du colloque E-réputation et traces numériques : dimensions instrumentales et enjeux de société à l’Université de Toulouse – Capitole 1;   Francine Charest a aussi prononcé une conférence au Colloque Trust and the new realities, à Bled, en Slovenia en juin dernier. Et ça continue.

Après le succès des Webinaires du 11 mai 2012 et du 7 mai 2013, l’Observatoire se dirige maintenant vers un nouveau Webinaire le 18 mars 2014. Il portera plus précisément sur les usages des médias sociaux et des pratiques professionnelles dans la gestion d’événements. Ce sera un rendez-vous à ne pas manquer!

De nouveaux défis fascinants attendent l’Observatoire dans les années à venir. Il y a fort à parier que sa feuille de route regorgera de nouvelles publications et de nouvelles conférences passionnantes. Longue vie à l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques!

Consultation publique du CRTC: où sera la télévision dans 10 ans?

Posted on: octobre 24th, 2013 by Johanie Bouffard No Comments

À l’occasion du lancement « Parlons télé: une conversation avec les Canadiens », le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) tenait une consultation publique avec les étudiants des 1er, 2e et 3e cycles du Département d’information et de communication de l’Université Laval.

Présidés par Jean-Pierre Blais, président du CRTC, et Florian Sauvageau, professeur émérite de journalisme de l’Université Laval, cet événement a fait état de l’évolution du petit écran jusqu’à aujourd’hui. En parallèle, l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques interagissait avec les internautes afin d’entendre leur voix sur les sujets discutés. Le constat: avec la multiplication et la convergence des plateformes comme la vidéo sur demande, l’enregistrement numérique d’émissions télévisées, Netflix, Apple TV et autres, on constate que la valorisation des contenus canadiens, garante de l’identité culturelle canadienne, est grandement menacée, entre autres choses, par l’attrait des contenus américains.

Comment pallier cette nouvelle réalité? Comment pouvons-nous valoriser le contenu canadien? Comment le CRTC peut-il redéfinir son approche par rapport à la télévision?

Bien qu’à l’issue de cette rencontre il soit impossible de répondre à ces questions, elle a néanmoins permis de donner le pouls sur la consommation télévisuelle des étudiants. Sur plus d’une centaine de personnes, seulement deux personnes, qui, disons-le semblaient un peu plus âgées que la majorité des personnes en salle, ont avoué écouter exclusivement la télévision dite traditionnelle (c’est-à-dire, sans enregistrement numérique et sans le Web). Pour les autres, la consommation télévisuelle se départage entre plusieurs plateformes, mais avec une dominance du Web, grâce aux ordinateurs portables, téléphones mobiles et tablettes qui ont pris une place ferme dans le paysage télévisuel.

Les interactions avec les internautes nous a permis de découvrir que certains écoutaient des émissions télévisuelles avec leur ordinateur, de façon à pouvoir discuter de l’émission sur les médias sociaux.

Dans un autre ordre d’idées, un professeur du Département a soulevé que les frais reliés à la câblo-distribution contribuent au déclin de la télévision traditionnelle. En écho à cette problématique, un étudiant a relevé les astuces dont font preuve des utilisateurs pour détourner les systèmes de réglementation afin d’accéder gratuitement aux contenus télévisuels. Bien que cette pratique ne soit pas la plus légale qui soit, elle a semblé silencieusement acquiescée par les étudiants en salle.

Enfin, ces discussions ont mené vers une question qui, d’apparence simple, a conduit vers une ouverture, disons… inspirante: avec cette diversité des plateformes, c’est quoi maintenant la télé? Est-ce qu’elle se limite à ce qui est disponible par le câble ou est-ce qu’elle s’étend jusqu’au Web? La réponse de Jean-Pierre Blais est que le CRTC l’ignore, mais qu’il appartient maintenant aux Canadiens de le définir.

Comment démarrer sa présence sur les médias sociaux?

Posted on: octobre 7th, 2013 by Johanie Bouffard No Comments

L’un des attraits des médias sociaux est sans doute leur facilité d’utilisation. Dès la création d’un compte Twitter, par exemple, il est déjà possible de diffuser du contenu… mais à qui? et dans quel but? Les possibilités sont multiples, mais lorsqu’une organisation désire faire son entrée sur les médias sociaux, il est essentiel qu’elle puisse déjà répondre à ces questions.

C’est dans cette optique que François Grenon, membre de l’OMSRP et consultant chez Sivis Conseil, a conçu et rédigé un guide pratique à l’usage des débutants désirant démarrer une présence sur les médias sociaux. D’abord destiné aux candidats se présentant aux élections scolaires 2014, ce document peut facilement s’appliquer à tout organisme comme à tout individu désirant emboîter le pas sur les médias sociaux. De la création des divers profils à la gestion des commentaires, il abonde de conseils simples et concis.

Vous trouverez le guide nommé « Guide sur les médias sociaux en campagne électorale » dans la boîte à outils de l’Observatoire.

Source: http://blogue.sivis.ca/utiliser-les-medias-sociaux-un-guide-pratique/

Les médias sociaux en entreprise : les comprendre, les utiliser et en tirer profit

Posted on: avril 14th, 2013 by Julien Watine No Comments

Quel impact ont les médias sociaux sur la gestion d’une entreprise, sa stratégie, son image ? Certaines entreprises sont-elles davantage concernées que d’autres ? Qui, dans l’entreprise, doit s’en préoccuper ? À quel niveau ?

Les médias sociaux, pour l’entreprise, sont devenus un facteur dans la gestion de l’image de la marque. Ils peuvent également se révéler un outil précieux pour la mise en marché de la marque et de ses dérivés. Ce livre incite donc les lecteurs à se poser les bonnes questions, plutôt qu’à se lancer aveuglément dans l’aventure des médias sociaux. Les auteurs posent ici la question de l’utilité et de la pertinence des médias sociaux en milieu d’affaire.

Cet ouvrage généraliste, qui explore pourtant en détails des aspects fondamentaux liés aux médias sociaux, se révèle un outil simple et efficace, que l’Observatoire vous offre en fiche de lecture.

En savoir plus : Brunet, Guillaume, Martin Lessard et Marie-Claude Ducas. 2012. « Les médias sociaux en entreprise. Les comprendre, les utiliser et en tirer profit ». Montréal : Éditions Infopresse, 149 p.

Tout savoir sur… La marque face aux bad buzz# : Anticiper et gérer les crises sur les médias sociaux (Boussicaud et Dupin, 2012)

Posted on: avril 7th, 2013 by Julien Watine No Comments

Comment gérer une crise en entreprise ? Quels types de crise existe t-il ? Peut-on se relever d’une crise ? Qu’y changent les médias sociaux ?

À toutes ces questions, l’ouvrage de Boussicaud et Dupin apporte une réponse satisfaisante. Toute organisation souhaite en premier lieu faire voir et connaître sa marque. Pourtant, bon nombre d’entre elles ne saisissent pas l’occasion qui leur est donnée grâce aux médias sociaux. Ce faisant, elles s’exposent pourtant à des crises qui peuvent porter préjudice à leur image de marque. Cet ouvrage pratique, destiné avant tout à des professionnels, explique en des étapes claires la façon de se préparer à ces éventualités : on ne peut pas nécessairement éviter une crise, mais il est possible de s’en relever et même d’en tirer profit.

L’Observatoire vous suggère ainsi cette fiche du livre de Boussicaud et Dupin qui se trouve être une véritable analyse de la crise 2.0.

En savoir plus : Boussicaud, Ronan et Antoine Dupin, 2012. « Tout savoir sur… La marque face aux bad buzz# : Anticiper et gérer les crises sur les médias sociaux ». Roubaix : Éditions Kawa, 253 p.