Les poissons sociaux
Retour à la liste des articlesEntrée écrite par : Alexandre Boutet Dorval
Avant-hier, nous étions le premier avril. Aux traditionnels poissons de papier et aux coups pendables entre collègues se sont ajoutés les poissons d’avril du Web – et plus particulièrement les poissons d’avril des médias sociaux. Si ceux-ci se font principalement de personne à personne, les organisations nous ont quand même gratifié cette année d’un impressionnant buffet marin. La pêche semble avoir été bonne!
Le plus populaire a été sans contredit le géant Google qui a ajouté à la version mobile de Google Maps l’opportunité d’attraper des créatures du jeu vidéo Pokémon partout à travers le monde. La compagnie aérienne West Jet a fait courir le bruit sur son site Web et sur les médias sociaux qu’elle passerait dorénavant à l’heure métrique – il suffirait aux clients de diviser le nombre de minutes par 1.44 pour connaître l’heure de leur vol. Même Twitter a annoncé la sortie d’un casque de réalité virtuelle qui permettrait de « tweeter » en battant de la tête d’avant en arrière comme un oiseau.
Dans la foulée de la récupération des buzz (si vous avez assisté à notre récent Webinaire, cela ne sera pas sans vous rappeler la présentation d’Antoine Dupin de Chalifour), le producteur de friandises Chupa Chups a surfé sur un fait divers : celui d’un argentin de 16 ans qui aurait trouvé un authentique diamant à la place de sa sucette. Sur son fil Twitter, Chupa Chups a annoncé que des pierres précieuses seraient cachées parmi les sucreries.
Plus près de nous, le Cégep Limoilou a frappé fort en diffusant dans les médias sociaux un communiqué annonçant l’adoption obligatoire dès l’an prochain d’un uniforme dans son institution – une nouvelle qui, selon l’annonce, ferait « des vagues » et permetterait de « repêcher » un plus grand nombre d’étudiants. Ils ont même été jusqu’à annoncer l’instauration de la bourse Neptune, une bourse qui aiderait les étudiants à court de « liquidités » à se procurer un uniforme signé par le designer Esse Turgeon.
Ces fantaisies peuvent sembler loufoques et peu constructives, mais cette tradition est une belle occasion pour les organisations présentes dans les médias sociaux de se faire connaître. Il suffit d’un peu de créativité et d’adopter juste le bon ton pour piéger les gens sans pour autant envoyer un mauvais signal. Un équilibre qui peut sembler dur à atteindre mais qui, correctement exécuté, peut faire parler de votre organisation tout au long de l’année.
Merci pour cet article qui est très interressant